Benoit Dumon, organiste, contre-ténor, directeur artistique de :
"Benoit Dumon créé et dirige le chœur "Ensemble vocal de Cassis" ainsi que "les Zippoventillés" et signe avec ces derniers, toujours sous le label Parnassie, un disque aussi original que somptueux, Poulenc au Moyen-Âge."
Benito Pelegrin (radio dialogue)
Prix "Pierre Barbizet" de l'académie de Marseille.
"La prise de son précise et directe ne nous laisse rien ignorer des attaques franches et des mélanges dynamiques de l’orgue de Sainte-Marguerite, mis en évidence par le toucher net et détaillé de l’organiste, ainsi que par son phrasé inventif. Benoît Dumon privilégie la rigueur architecturale sous-jacente de ces fresques, mais il sait également les adoucir par son ornementation et ses accords arpégés dans les œuvres plus méditatives ou décoratives.
"Philippe GUEIT (critique et organiste)
"Il y a de la lumière dans cette musique venue du Nord, je trouve… Et notre organiste méditerranéen la traduit, cette lumière, dans toute la palette des sentiments qu’elle inspire tour à tour : la gravité, l’humour, la tendresse, le recueillement, la liberté, la paix. Et il le fait avec une élégance, une simplicité, une clarté qui vous touchera à l’oreille, au cœur, à l’âme. C’est un premier disque, et c’est un très beau disque."
Jacques BONNADIER (radio dialogue)
"Ce choix d’accompagner ces motets sur un grand orgue de tribune est tout à fait conforme à la pratique de l’époque. L’utilisation d’un orgue-coffre souvent trop discret ne permet pas d’apprécier tous les contrastes et l’ampleur qu’apporte l’utilisation d’un grand 16 pieds. Parfaitement réalisé ici, on souhaiterait cet usage plus répandu, qui permet à ce répertoire d’exprimer sa pleine mesure. (...) Dans cet enregistrement, la couleur des voix, leur souplesse, leur ampleur, la liberté de leur expressivité, tout est magnifié par un accompagnement qui se met à l’unisson des affects. Quant aux pièces d’orgue qui s’intercalent entre les motets, elles mettent en évidence les qualités de coloriste de Benoit Dumon, très à l’aise dans ce répertoire qu’il connaît assez bien pour pouvoir improviser un grand plein-jeu avec le cantus firmus en taille que l’on croirait écrit par Grigny ou Marchand."
Cecile Glanzer (ResMusica)
"Très beau disque (...) Il se dégage une grande et belle douceur nostalgique (...) disque à fleur de peau (...) prise de son naturelle et enveloppante (...) la très belle voix de Benoit Dumon…"
Rodolphe Bruneau-Boulmier (France musique, "En Pistes")
"On en peut écouter (...) avec quel sens dramatique il interprète le fameux « Lamento d’Arianna » de l’opéra perdu de Monteverdi, long récit profane, devenu, à l’église, celui de la Vierge. Sur le même disque, on goûte le raffinement galant des plaintes amoureuses dont on meurt toujours en restant bien vivant : il nous gratifie avec le même bonheur de la volubilité virtuose de sa voix, de son phrasé élégant et de son sens du texte, primordial dans cette musique théâtrale."
Benito Pelegrin (radio dialogue)
4/5 dans les CD du mois du magazine CLASSICA de février 2020!!
"Benoit Dumon réalise un travail raffiné, maintenant à travers tout le programme une homgénéité et une image sonore d'une grande pureté..."
Jacques Bonnaure (Classica)
Contre-ténor et claveciniste, Benoit Dumon nous offre ici une incroyable expérience solitaire en s'accompagnant lui-même au clavier, dans un florilège de pièces du XVIIe siècle. (...)
Le musicien maîtrise parfaitement les codes de l'interprétation de ces pièces du premier baroque, aussi à l'aise dans l'ornementation vocale que dans la réalisation inventive de la basse continue.
(...) Les tourments de l'amour y sont exaltés en une interprétation toute en sensualité, ponctuée par de subtiles intermèdes improvisés au clavecin. Dans cette pièce comme dans deux autres airs, Benoit Dumon a choisi d'enrichir le propos par une contre-partie ajoutée à l'orgue en re-recording, du plus bel effet.
Les pièces de Purcell, O Solitude et Music for a while s'inscrivent parfaitement dans ce cheminement introspectif qui est le fil conducteur du programme (...). Construite sur une base de deux notes qui symbolisent le balancement d'une berceuse, la Canzonetta sopra alla nanna de Merula nous conduit du berceau du Christ à la Pietá dans un raccourci poignant ; la voix de Benoit Dumon change de tessiture avec beaucoup de souplesse, passant avec naturel de la voix de poitrine à la voix de tête. (...) Un superbe voyage intérieur.
Cecile Glanzer (ResMusica)